Assistante / Assistant de surveillance pénitentiaire
L’assistante ou l’assistant de surveillance pénitentiaire maintient l'ordre et la sécurité dans l'établissement pénitentiaire. Ils appliquent tous les protocoles de sécurité nécessaires et imposés par la hiérarchie. Ils gèrent au quotidien l'organisation de la vie en prison et surveillent les détenus. Ils les accompagnent également dans leur réinsertion sociale.
Travail quotidien
Surveillance et prévention
- Inspecter les installations de sécurité et les locaux
- Faire régulièrement l’appel des détenus pour éviter toute évasion, agression ou mutinerie
- Surveiller les détenus au sein d’une section (effectuer des rondes, inspecter les cellules, réaliser les fouilles corporelles, procéder à l’ouverture et à la fermeture des portes, faire respecter les règlements et la discipline, etc.)
- Évaluer les difficultés sur la base de faits, identifier les comportements et les situations anormaux, et anticiper les problèmes liés à la diversité culturelle
Gestion quotidienne
- Gérer l’organisation de la vie quotidienne au sein de la prison (réveil, repas, douches, promenades, travaux journaliers, activités sportives ou culturelles)
- Effectuer le contrôle des accès et notamment les visites au parloir
- Vérifier le courrier et les colis postaux et gérer les appels téléphoniques
- Participer au maintien de l’ordre en cas d’émeute ou d’évasion
Interventions
- Signaler des incidents et contacter les services compétents
- Appliquer les procédures de sécurité, notamment en cas d’émeute, d’évasion, d'incendie, d'alerte, etc. et contacter les services compétents (police, pompiers, ambulance…) si nécessaire
Relation et aide
- Établir des relations humaines respectueuses avec les détenus
- Veiller sur la santé psychologique et physique des détenus par l'écoute, le soutien et l'organisation d'activités
- Escorter les détenus au tribunal ou chez le médecin
- Aider et assister les collègues qui en ont besoin, leur fournir des informations et servir de point de contact
Les fiches métiers ont été créées à partir des sources suivantes : Code ROME V3, Service Francophone des Métiers et des Qualifications (SFMQ), Actiris (site Panorama) et Forem (site Infos-Métiers).
Les qualités requises pour exercer le métier d’assistante ou d’assistant de surveillance pénitentiaire :
- Calme
- Communication
- Empathie
- Esprit de synthèse
- Organisation
- Résistance au stress
- Rigueur
- Sens de l’écoute
- Sens de l’observation
Ce qu’il faut savoir sur le métier d’assistante ou d’assistant de surveillance pénitentiaire :
- Déontologie : ils respectent la déontologie. Ils gardent de manière confidentielle les informations liées aux détenus, sauf s’ils doivent les communiquer à d’autres collègues ou professionnels de la santé en vue d’aider ces personnes.
- Environnement de travail : ils développent une bonne résistance physique et mentale. Ils se déplacent souvent au sein de l’établissement.
- Horaire de travail : ils ont des horaires variables et travaillent souvent ‘à pauses’ (périodes de travail entrecoupées de pauses). Ils peuvent travailler en soirée, la nuit, les week-ends et les jours fériés.
- Métier de relations : ils gèrent les interactions entre les prisonniers et les relations des prisonniers avec la direction, le personnel psychosocial et médical.
- Organisation de travail : ils travaillent en équipe avec d’autres collègues surveillants mais aussi avec le personnel médical et la direction de l’établissement.
- Sécurité : ils respectent les règles de sécurité en lien avec le lieu de travail et les personnes qui y vivent. Ils agissent de manière appropriée avec les personnes sous l'influence de substances ou agressives.
À noter : l’accès à ce métier et/ou son exercice est soumis à des règles particulières. Ces informations sont disponibles auprès des organismes régionaux de l’emploi.
L’assistante ou l’assistant de surveillance pénitentiaire peut exercer son métier :
- Dans une prison (maison d’arrêt ou de peine)
- Dans un établissement de défense sociale
- Dans une maison de détention ou de transition
Quelques possibilités pour te former à ce métier
- Enseignement secondaire
- Enseignement secondaire de promotion sociale
À savoir : pour ce métier, le Service Public Fédéral Justice recrute via le bureau de sélection de l'administration fédérale. Les candidats doivent posséder au moins un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur. Après une période de stage d'un an et un parcours de formation, les personnes ayant reçu une évaluation positive sont engagées définitivement.